Retour Accueil

Les dangers du vélo

I > les vols

II > sur la route

III > le dopage

I > LES VOLS :

Description :

Chaque année, environ 400 000 vols de vélos ont lieu en France. La moitié des cyclistes en ont été victimes. Le vol est aujourd'hui, après l'insécurité routière, le second frein à la pratique du vélo. Même si les voleurs ne font qu'"emprunter un vélo", la restitution à son propriétaire reste marginale car le vélo n'est pas souvent identifiable.

C'est donc environ 80% des vélos retrouvés qui ne peuvent être restitués à leur propriétaire, faute d'être identifiés. 

La FUBicy a décidé de s'attaquer au vol des vélos. Encouragée par les résultats du marquage dans les villes de Groningen aux Pays-Bas et de Cambridge au Royaume-Uni (moins 30% de vols en un an et moins 32% en deux ans), la FUBicy met en place une action de marquage des vélos.

Conseils :

CONTRE LE VOL DES VELOS : LE MARQUAGE BICYCODE

Vous seriez bien ennuyé de ne pas retrouver votre vélo là où vous l'avez laissé...
Donnez-lui une chance de vous retrouver : faites marquer votre vélo !
C'est facile, c'est pas cher, et ça peut rapporter... un vélo.

 

Comment réduire le risque de vol ?

1 - J'achète un antivol de bonne qualité

2 - Je cadenasse mon vélo, même pour un court instant

3 - J'attache le cadre à un point fixe

II > SUR LA ROUTE :

Descriptions :

Il est cependant démontré que la fréquence des accidents de vélo tend à diminuer au sein de tous les accidents de la route (11,6 % en 1998 contre 8,2 % en 2000, résultats d'une étude Croate à partir de 253 accidents : Croat Med J. 2003 Oct;44(5):610-3).

On a pu constater un lien direct entre la fréquence des accidents impliquant un tiers et la proportion des déplacements urbains effectués à vélo : plus les cyclistes sont nombreux, moins les accidents sont nombreux et moins ils sont graves. Réciproquement, lorsque le nombre de cyclistes diminue, il appararaît un seuil en dessous duquel le risque d'accident avec un tiers (généralement motorisé) augmente significativement, ainsi que la gravité des blessures.

Ce double phénomène a pu être quantifié dans différents pays européens entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 2000 : après une période d'usage massif du vélo comme moyen de déplacement individuel, la voiture s'est imposée sous l'influence des politiques d'encouragement menées par différents gouvernements dans les années 1960 et 1970 (notamment en France). En parallèle, la dangerosité des déplacements à vélo a augmenté, avec le nombre de tués à vélo (rapporté au nombre de cyclistes). Depuis la fin des années 1980, la part modale de la bicyclette augmente de nouveau, et les statistiques semblent montrer une baisse du nombre de cyclistes tués (toujours rapporté au nombre de pratiquants).

Conseils :

 
1/ Choisissez plutôt un vélo urbain de bonne qualité, privilégiez confort et sécurité. Il devra être pourvu d'un système de freinage moderne (freins vbrake ou à tambours, proscrire les vieux patins qui sur des jantes en aluminium deviennent inopérants par temps de pluie) de gardes-boue, d'un protège chaîne, d'un porte-bagages solide (très utile lorsque l'on va faire son marché), de 3 à 5 vitesses pour pouvoir monter jusqu'au Sacré-Coeur, d'une sonnette et d'un éclairage fiable. Un rétroviseur est aussi utile pour pouvoir déboîter ou changer de direction. Prenez le temps de bien le régler et de vous y habituer.
   
 
   
 
   
 
   
2/ Une fois en selle, mettez votre timidité dans votre poche et votre mouchoir par-dessus. Tous vos sens doivent être en éveil, éteignez votre téléphone mobile, rangez votre baladeur dans votre sac. On doit vous voir, vous entendre, de jour comme de nuit. Le jour :
- Ne sortez jamais sans sonnette. Sonnez plutôt plus que pas assez même si certains piétons considèrent que le timbre d'une sonnette est une agression. Quand la sonnette est inefficace, donnez de la voix. Un "HO ! HO ! " vaut mieux qu'une embardée ou qu'un choc.
- Indiquez avec votre bras et en anticipant la manoeuvre tout changement de direction. Droite, gauche, mais également signalez que vous allez tout droit dans un carrefour en fourche en levant la main (un peu comme à l'école).
- Cherchez toujours à croiser le regard des automobilistes qui vous entourent.
La nuit, trop de cyclistes négligent encore l'éclairage. En ville, la nuit, une silhouette au milieu de la circulation ne se voit pas. Le temps de la bonne vieille dynamo est révolu même si elle peut encore rendre des services. Pour des trajets un peu longs, les systèmes de feux clignotants qui fonctionnent à piles sont efficaces. Couplés à un baudrier réfléchissant, c'est impeccable. Ceux qui ont une conscience écologique plus marquée achèteront un vélo équipé d'une dynamo incorporée à l'axe de la roue, une révolution technologique qui permet de voir et d'être vu sans efforts supplémentaires.
   
 
   
   
 
   
 
   
3/ Roulez à droite de la chaussée y compris quand celle-ci est pourvue d'un couloir de bus ouvert officiellement ou non aux vélos. Un peu d'histoire. Depuis 1972, le MDB se bat pour que tous les couloirs de bus soient officiellement ouverts aux cyclistes. Sa première victoire a été d'obtenir la tolérance des vélos dans les dits couloirs. Après 27 ans de lutte (dont des recours devant les tribunaux), en  2000, la RATP et la Préfecture de Police acceptent d'ouvrir officiellement aux bicyclettes 70Km de couloirs de bus. Mais rappelons-le encore une fois, le salut du cycliste est de rouler le long du trottoir, ce dernier étant un refuge potentiel.
   
4/ Respectez le code de la route. Dans tous les cas, le piétons restent prioritaires. Le vélo est un véhicule et à ce titre, le cycliste a le devoir de respecter le code de la route, tout le code de la route même si celui-ci ne prend pas en compte le cyclisme urbain.
Quelques exemples : Un feu rouge est un feu rouge y compris pour les cyclistes. Ces derniers doivent marquer l'arrêt total. Très vite vous remarquerez que cette signalisation lumineuse est extrêmement dense dans la capitale et qu'elle contribue à augmenter la pénibilité des déplacements à vélo. A chaque redémarrage, c'est de l''énergie musculaire que nous consommons. Comme beaucoup de cyclistes vous aurez envie de passer les feux. C'est particulièrement dangereux dans les carrefours complexes où les voitures arrivent de partout, de plus, sachez que les amendes pour non-observation de l'arrêt total à un feu rouge coûtent en moyenne 114 euros.
Un conseil, respectez les feux et militez pour faire évoluer le code de la route. Un sens interdit est un sens interdit même pour les cyclistes. Se faire pincer à contre sens de la circulation coûte aussi très cher. Pourquoi ne pas demander avec le MDB la généralisation des contre-sens cyclables ?
Empruntez les aménagements cyclables quand ceux-ci sont de bonne qualité. Redoublez de vigilance à l'approche des carrefours, surveillez en particulier les tourne-à-droite des voitures. Lorsque des automobiles squattent une piste ou un bande cyclable actionnez la sonnette ou collez un autocollant "PLACE AUX VELOS".
Le remonte-file (dépassement de voitures à l'arrêt) à droite ou à gauche n'est pas autorisé par le code de la route mais est pratiqué par beaucoup de cyclistes. Cela doit  être fait avec la plus grande prudence, à vitesse réduite en abusant de la sonnette.
   
5/ Le casque est une affaire personnelle. Le MDB est contre l'obligation de son port, en revanche, si vous transportez un enfant sur un siège bébé, il est indispensable de lui mettre un casque qui le protégera en cas d'une simple chute du vélo à l'arrêt.
   
6/ Sur une place, positionnez-vous comme si vous étiez au volant d'une voiture. Si vous avez peur, n'hésitez pas à prendre les trottoirs. Pour tourner à gauche sur un grand axe, anticipez la manoeuvre très en amont ou alors, mettez-vous à droite et traversez le carrefour lorsque le feu passe au vert.
   
7/ Ne roulez pas trop près des véhicules en stationnement ou à l'arrêt pour éviter les ouvertures intempestives de portières, les piétons surgissant entre 2 voitures, le démarrage brusque d'une voiture qui sont cause de nombreux accidents. Dans une rue relativement étroite n'hésitez pas à rouler en plein milieu même si derrière on s'impatiente. Gare aux poids lourds et aux autobus, leurs chauffeurs n'ont pas le même champs de vision que les conducteurs de véhicules légers. Ainsi il ne faut jamais approcher des roues avant de ce type de véhicules, faire attention aux manoeuvres de ces derniers surtout aux tourne-à-droite. Par exemple, l'arrière d'un bus qui tourne se déporte d'un mètre.
   
 
   
 
   
8/ Attention aux vols. Pour garder votre vélo (même s'il vous paraît vieux et peu convoité), attachez-le toujours à un point fixe en prenant le cadre et une roue au moyen d'un cadenas en forme de U de bonne qualité (le prix détermine la qualité), attachez la deuxième roue au cadre au moyen d'un autre U plus basique. Garez toujours votre vélo dans un endroit passant et éclairé, évitez de le laisser dehors la nuit ou toujours au même endroit. Battez-vous pour obtenir le droit de garer votre vélo dans votre cour d'immeuble. Comme tout se vole, pensez à cadenasser votre selle avec un petit antivol ou remplacez l'attache rapide par un boulon.
   
9/ Il pleut, et alors ? Une cape protège très bien des grosses intempéries. Ayez-la toujours dans votre sac.

10/ Nul n'est à l'abri d'un accident. Pensez à prendre avec vous une copie de votre contrat d'assurance et un constat.

   
   
Equipement OBLIGATOIRES et FACULTATIFS à vélos :

Le vélo doit comporter obligatoirement un éclairage (phare et catadioptre avant blanc, phare et catadioptre arrière rouge, réflecteurs visibles latéralement, et réflecteurs de pédales) ainsi qu'une sonnette. Des accessoires comme un gilet ou des brassards fluorescents et/ou réfléchissants sont facultatifs mais appréciables surtout pour les trajets de nuit, sans toutefois pouvoir remplacer le système d'éclairage.

En outre, le cycliste peut se munir d'un casque, qui peut lui éviter des traumatismes crâniens en cas de chute. Toutefois, on notera que contrairement au cas de la pratique sportive ou tout-terrain, le risque n'est pas plus élevé pour un cycliste urbain que pour un piéton, d'après les données récentes de la Sécurité routière.

 

III- Dopage:

Description :

  • La première définition légale du dopage en France date de 1965. En effet, la loi du 1er juin 1965considère comme dopé : "Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé".
    Cette définition renvoie à une liste de substances très détaillée.
  • La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage : "Il est interdit à toute personne d'utiliser, au cours des compétitions et manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d'y participer, les substances et les procédés qui, de nature à modifier artificiellement les capacités ou à masquer l'emploi de substances ou de procédés ayant cette propriété, sont déterminés par arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé".
  • La loi du 23 mars 1999 donne maintenant la définition suivante : "Le dopage est défini par la loi comme lutilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités dun sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer lemploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait lobjet dun arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé".

Conseils :

                        Il n’y a pas vraiment de conseils mais ne commencer jamais le dopage.

Vers le haut